jeudi 26 septembre 2013

"OUVRIERS D'AILLEURS", une exposition au Centre d'Archives Départementales, Aix-en-Provence, 26 septembre 2013

Cette exposition nous présente les travailleurs étrangers : Italiens, Grecs, Arméniens, Algériens, Tunisiens, Marocains qui sont venus  entre 1840 et 1980 dans notre région et particulièrement à Marseille, pour travailler dans les bâtiments,  comme dockers ou autres ouvriers qui ont contribué à construire notre région à tous les sens du terme.

Les archives, affiches, documents et lettres témoignent de la permanence de cette problématique de l'intégration de l'immigré dans notre région.




Notre guide des archives est très vivante ! Elle est elle-même d'origine italienne...




Après la visite guidée, nous pouvons prendre le temps de regarder à notre rythme.

















Les étudiants écriront une entrée dans leur journal personnel et nous poursuivrons notre discussion dans la classe de suivi de lundi.




"ESPÈCES D'ESPACES" DE GEORGES PEREC

Nous étudions le livre "Espèces d'Espaces" de Georges Perec afin d'explorer notre première thématique : l'espace extérieur. Qu'est-ce qu'habiter un espace ? Comment l'explorer ? Les approches de Georges Perec et de Jacques Roubaud nous permettent de nous interroger sur notre propre attitude, ici, dans notre nouvel environnement qu'est la ville d'Aix-en-Provence...

Voici quelques copies représentatives des réflexions des étudiants de la classe :


Espèces d’espaces : devoir # 2



            Mes phrases préférées se trouvent dans le chapitre « La ville » et dit  notamment quand il est écrit « on commence à prendre possession de la ville. Cela ne veut pas dire que l’on commence à l’habiter ». J’étais en train de penser à cela en marchant chez moi aujourd’hui. Je pensais que j’adore la ville d’Aix-en-Provence et que je l’aime presque autant que j’aime Portland et que je commence finalement à me sentir un peu plus chez moi ici. Perec m’a fait penser encore plus parce que oui je prends possession petit à petit de cette ville mais est ce j’y habite ? Qu’est ce que c’est habiter une ville ? Est ce que c’est habiter dans une ville dans le sens d’être citoyen et de connaître beaucoup? Ou est ce que c’est plutôt ne plus être touriste ?
             Perec parle aussi de ne pas connaître les rues mais de connaître le chemin qu’on prend pour rentrer chez soi. Il dit aussi que les touristes découvrent souvent que quelque chose qu’on pense être à trente minutes de l’hôtel est vraiment seulement à trois minutes de l’hôtel si tu prends un chemin différent. Les touristes savent probablement où se trouvent toutes les églises et les musées mais si tu habites vraiment une ville, tu sais où se trouve les meilleurs cafés et les meilleurs bars ou même se trouve votre église mais il n’y a pas de raison pour savoir où sont toutes les autres églises.  Je pense que je me trouve quelque part entre une touriste et quelqu’un qui habite Aix comme Perec habite Paris.  
            J’ai mieux aimé le chapitre « La ville » que « La rue » parce que « La rue » est très détaillé et « La ville » m’a laissé de l’espace pour penser sur comment les mots de Perec se présentent dans ma vie et où est ma place dans la ville d’Aix-en-Provence.  Perec m’a fait penser à comment je m’adapte à la vie à Aix et si mon français est suffisante et les personnes me voient comme un Américaine ou comme quelque chose d’autre. Le chapitre « La rue » est très factuel et direct mais « La ville » m’a engagée dans la lecture pour être capable d’avoir une conversation sur ce que Perec veut ou ne veut pas dire. 
Sophia


Espèces d’Espaces: “La Rue” et “La Ville”
            Dans le chapitre qui se concerne la rue comme espace de notre vie, il s’agit au début des détails physiques des rues.  Par exemple, Perec parle de l’alignement des bâtiments, le du processus de nommer des les rues, le du processus de numération des bâtiments, et les d’autres facteurs structuraux des rues.  Ensuite il parle de la rue comme espace, et comment tout le monde doit partager la rue (les piétons, ou les trottoirs, et les automobilistes).  Il y a quelques rues qui sont réservées pour l’un ou l’autre.  En décrivant les rues, il continue à dire écrire  en écrivant/disant qu’il n’y a pas beaucoup d’arbres, mais il y a d’autres choses qui sont fabriquées pour les habitants des villes (les caniveaux, les lumières, les signales signaux de la circulation, etc.).  Après avoir décrit toutes ces parties des rues, l’auteur nous demande à d’observer tous tout ce qui se passe dans les rues : les gens qui se promènent, les taxis, les chiens, les voitures.  Chacun a sa propre histoire, et on peut les imaginer en détails les.  Après cet exercice, l’auteur, en prenant un café, écrit une lettre à quelqu’un dont qu’  à qui il pense.  A la fin du chapitre, l’auteur nous dit qu’il a commencé un exercice : il a décrit 12 lieux, un par mois, et il n’a jamais décrit les même lieux aux pendant les mêmes mois de la mêmes façon qu’avant.

            Dans le chapitre de la ville, Perec a immédiatement commencé en disant que la ville est une chose trop grande pour à pour être définie.  Il a analysé Paris, des ses banlieues et des ses arrondissements, en faisant uniquement des observations.  Il a dit que « Nous ne pourrons jamais expliquer ou justifier la ville.  La ville est là.  Elle est notre espace et nous n’en avons pas d’autre » (122).  La nature des villes ne peut pas être expliquées ; on ne peut que faire des observations sur les villes.  Il a décrit en beaucoup de détails Paris, sa propre ville.  Il la connaît très bien, et il n’a pas besoins de justifier pourquoi il l’aime.  Il connaît les églises et les grands bâtiments célèbres,  mais il ne peut pas dire la raison pour laquelle il adore Paris.  Il a envie de se perdre à Paris, mais il ne peut pas parce qu’il connaît trop bien la ville trop bien.  De l’autre côté, il a décrit les villes étrangères, et des touristes qui ont absolument besoin d’un plan de la ville, et ils ne veulent pas se promener trop loin du centre-ville.  Ils ont les objectifs à de voir des bâtiments ou monuments différents, et si ils ont assez du de temps, ils peuvent absorber l’identité de la ville pendant la visite en voyant la le charme d’une ville.   Comme le chapitre sur la rue, « La ville » a terminé avec des descriptions très vivides vivantes d’une personne en au dedans une ville (Londres).  Cette personne est un touriste de Londres qui profite de son séjour en voyant tout ce qu’il peut. Les exercices à la fin du chapitre s’agissent traitent des tours, monuments, et autobus qu’on devrait essayer à de connaître pour mieux comprendre une ville.

            Je crois que les descriptions des rues sont très intéressantes dans le chapitre « La Rue. »  Ces choses dans les rues sont des choses dont auxquelles on ne pense pas souvent, parce qu’ils elles sont tellement (très) normales, et on est habitué à les voir tous les jours. Cependant, elles sont essentielles pour que la vie d’un citoyen de la ville puisse continuer comme d’habitude.  J’aime la façon d’écriture de Perec dans ce chapitre, parce qu’il commence avec des sujets très basics de base, et il devient de plus en plus étroite spécifique dans ses scénarios.  On peut voir ce qu’il décrit quand il parle des habitants des rues, comme les piétons et avec les chiens et les automobilistes.  Quand il était au café, en se réfléchissant, j’ai pensé de faire la même chose, et je me suis demandée ce que je verrais et décrirais.  Je vais essayer a de me rappeler ce chapitre quand me je marche aux cours vers l’université, parce que j’ai trouvé ma routine, et même si je traverse les mêmes bâtiments, boulangeries, et cafés chaque jour, les évènements dans la vie ne répète n’iront  ne se répèteront jamais se répéter.  Chaque jour, et chaque situation sont uniques, donc je devrais profiter de chaque moment en habitant dans une ville française.  Je suppose que c’est la même théorie aux Etats Unis, mais je pourrais mieux le comprendre mieux ici en France.

            Le chapitre sur la ville était intéressant aussi.  Il a raison en disant qu’une ville est trop grande à d’ pour essayer à de la définir.  On peut le dire dans un sens général, que toutes les villes ont leurs propres caractéristiques, et aucune ville n’est pas la même.  Je pense, cependant, qu’il parle d’une ville, de la ville de Paris en particulier, et même si on peut connaître la ville très profondément, il est impossible de le la définir, parce qu’elle a trop d’aspects différents aspects qui font partie de sa personnalité son identité.  Comme le premier chapitre, Perec redit qu’il est impossible, et donc inutile à d’essayer, à de vraiment comprendre une espace (ou une ville, dans ce cas ).  J’ai aimé surtout la différence entre « Ma Ville » et « Villes étrangères ».  C’est tout à fait correct, la différence.  Dans « ma ville », c’(il) est difficile à de se perdre, et on aime la ville parce qu’elle est familière, nostalgique, belle, ou quelque chose d’autre.  C’est difficile à d’expliquer exactement pourquoi on aime sa ville.  Mais dans les villes étrangères, c’est complètement diffèrent, même si on aime la ville étrangère.  C’est comment je me sens actuellement à Aix-en-Provence.  J’adore cette ville, et je m’amuse bien en habitant ici, mais je ne la considère pas encore soit comme ma ville.  Je veux absolument atteindre ce niveau de familiarité, mais je toujours marche toujours avec un plan de la ville pour pouvoir que je puisse trouver des nouveaux sites.  Je sais sans doute comment marcher aux vers les grands endroits qui sont bien marqués, et je pourrais trouver le chemin de l’école ou du Cours Mirabeau si je me perdrais, mais si quelqu’un me demanderait pour les directions, je ne serais pas confortable en lui donnant des conseils, parce que je suis toujours nouvelle ici aussi.  C’est vraiment intéressant de déménager à dans une ville et l’adopter comme sa propre ville.
Hannah


La Rue et La Ville
            Il y a beaucoup des choses intéressantes dans ces chapitres. Il décrit tout ce qui se passe dans les rues. Il décrit avec précision toutes les choses comme les genres de voitures, les lampadaires, et des choses comme cela. Il dit qu’il faut penser à tout dans l’espace même des choses qui ne sont pas évidentes. Par exemple, il décrit tout ce que les gens vendent dans les magasins. J’aime ce concept parce qu’il faut considérer tout ce qui fait partie de l’espace. Il y a une raison pour laquelle telle chose est là. Toute chose est importante. Dans le chapitre « La Ville », Perec dit que la ville n’a pas toujours été comme cela. Il y avait un temps où il n’y avait pas de bâtiments ou des rues. Perec pense que la ville est très intéressante parce que c’est  où nous habitons. C’est une construction humaine ! Ce qui l’intéresse est comment on peut se souvenir facilement des rues et des endroits de la ville. C’est intéressant comment nous pouvons reconnaitre notre propre ville et l’appeler nôtre. Il ne pense pas que cela soit l’odeur de la ville ou quelque chose comme cela. Je pense aussi que peut-être ce n’est pas simplement les bâtiments, les rues, etc. dans l’espace. Je connais les rues de ma ville aux Etats-Unis mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle c’est « ma ville ». Je connais les rues de Los Angeles et les rues d’ici à Aix mais elles ne sont pas mes villes. C’est ce que je pense que Perec veut dire. Aussi ce sont les expériences que nous avons dans cette ville qui nous laissent appeler la ville comme nôtre. C’est comme la chambre. C’est un espace personnel et par exemple ici en France ; je ne sens pas que je suis chez-moi. Je dois avoir quelques expériences avec des gens pour pouvoir me sentir à l’aise. A Aix, ce n’est pas encore « ma ville ». J’habite ici mais je ne suis pas resté ici pendant beaucoup de temps pour qu’elle soit « ma ville ».
Jonathan 



Qui détermine quoi ?

            En lisant « La Rue » et « La Ville », je pense à la vie de nos jours. Nous habitons dans un monde très divers et unique, mais surtout moderne. Certaines parties des rues et des villes nous aident chaque jour, et nous admirons ces aspects. Le monde moderne met l’emphase (l’accent) sur la technologie, les bâtiments, les voitures, etc. Avec tous ces éléments modernes, qu’est-ce qui rend une ville belle ? Qu’est-ce qui rend une rue meilleure que l’autre ? En lisant ces essais, je me pose des questions simples mais importantes. 

            Perec écrit que la rue a deux zones : la chaussée et les trottoirs. Une pour les voitures, et une pour les piétons. Il y a des aménagements qui nous aident comme des feux et des passages piétons. Mais, ce qui m’intéresse est la vie dans les magasins et les cafés. A côté des voitures et des piétons il existe un autre monde dans des entreprises. Qu’est-ce qui fait qu’une rue est meilleure que l’autre ? Les magasins et les cafés ou les carrefours et les passages piétons ? J’aime que Perec puisse extraire ces idées et ces questions en pensant à un mot : la rue. Il analyse la vie quotidienne, et il trouve l’importance dans les autres aspects du mot « rue ».  

            En lisant « La Ville », je mieux comprends  mieux le style de l’écriture de Georges Perec. Avec chaque essai, je connais l’auteur, et j’essaie d’interprèter ces idées. Il écrit que la ville est « trop grosse pour une définition », et je suis d’accord. Qu’est-ce que c’est la ville ? Qu’est-ce qui rend une ville jolie ? Il y a beaucoup d’éléments dans les villes qui les caractérisent mais il n’y a pas de liste de ces éléments. Les gens créent ces éléments et aussi ces stéréotypes. Ces stéréotypes deviennent la norme, et des personnes, comme Perec, les questionnent. Pour mieux connaître la réponse, on doit discuter. 

            Ce genre de littérature est nouveau pour moi. Chaque fois que je lis, je comprends plus. Perec me fait poser des questions sur la vie et des choses dans ma vie. Ce type d’écriture est difficile à comprendre, mais elle m’enseigne beaucoup. Les choses du monde, surtout comme la rue et la ville, ne sont pas simples. Leurs définitions ne sont pas seulement dans le dictionnaire. Pour mieux comprendre ces choses, on doit poser des questions comme Perec. Celles-ci sont des questions sur la vie. 
Lauren





Mes Réflexions



            Dans « La Rue», George Perec commence le chapitre avec l’idée de la forme de l’espace, en concernant l’alignement des rues et comment les rues peuvent avoir d’autres formes. Une rue peut se tortiller, pendant que les autres choses ne le peuvent pas, comme les immeubles. Les rues ont des traits imprévus, parce que toutes les rues sont différentes. Les rues ont des noms différents, des boutiques et des cafés différents, et les rues guidant aux lieux différents. Quelques rues ont des arbres ou des voitures, et il y a d’autres routes qui n’en ont pas. Aussi, il y a des tailles différentes pour les rues, il y a des rues qui sont trop étroites pour les voitures, et il y a des rues qui ont beaucoup d’espace pour deux voitures en même temps. Perec illustre qu’il y a beaucoup de raisons pour lesquelles on de utilise les rues, et les caractéristiques différentes. De plus, il pose les questions, « Les gens dans les rues : d’où qu’ils viennent ? Où qu’ils vont ? Qui qu’ils sont ? ».  Ces questions sont intéressantes, parce que même si les rues ont des histoires et des caractéristiques différentes, c’est la même chose pour les gens dans la rue. Tout le monde a une vie personnelle et quelques choses personnelles qui le motive lui-même.

            J ‘aimais beaucoup le chapitre de « La Ville » parce que je pensais que les visions différentes entre les villes de naissance et les villes de tourisme sont très intéressantes. Je suis d’accord avec son idée qu’on peut « commence à prendre possession de la ville. Cela ne veut pas dire que l’on commence à l’habiter ». Je pense qu’ici à Aix, je ne suis pas vraiment un touriste, mais ce n’est pas encore ma ville. Je commence de prendre la ville, et la comprendre et connaitre, mais c’est diffèrent. Je ne suis pas encore à l’aise ici. Mais qu’il dit quelque chose à propos des villes étrangères et du tourisme en général. Mais, je pense qu’après un ou deux mois ici, je vais dire que j’habite à Aix, je ne serai plus une touriste.
Kris 



La Rue/La Ville

            Le passage qui m’a parlé le plus c’est dans la partie « La Ville » et c’est quand Perec parle des villes étrangères. Cette partie était très facile à comprendre parce que je suis en train d’avoir les mêmes expériences en ce moment. Le premier paragraphe de la cinquième partie est les exactes pensées que j’ai eues la semaine dernière. Au début on est perdu tout le temps, on doit consulter le plan de la ville à chaque virage, et on a toujours peur de se perdre. Mais, comme Perec dit, « deux jours peuvent suffire pour que l’on commence à s’acclimater » (p. 126). Je sais exactement ce que Perec décrit ; après seulement quelques jours je connaissais mes routes et après presque deux semaines j’ai l’impression que je suis à Aix depuis des mois.

La différence entre ce que dit Perec et mes expériences c’est que je ne passe pas seulement deux semaines ici- je vais rester pour beaucoup plus longtemps. Le but est que je ne serais pas une touriste quand je partirai ; après ces trois mois et demie je veux dire que j’ai été complètement assimilée à la culture française. Donc après mon temps ici ce passage ne m’implique pas mais pour le moment c’est exactement correct. De plus, je vais voyager en Europe pendant ce semestre. Quand je ne passe que quelques jours dans une ville, je vais « étudier soigneusement le plan de la ville… repérer les musées, les parcs, les endroits que l’on vous a fortement recommandé d’aller voir » (p. 125). Oui, je vais être typiquement touriste mais c’est la seule façon dont je connais l’expérience d’une ville pour la première fois.

J’ai eu plus de difficulté à me relier avec le chapitre « La Rue ». J’ai trouvé que c’est une description de quelque chose qui est, selon moi, très quotidien. Quand je marche dans les rues, je ne les considère jamais. Pour moi, c’est sûr qu’il y a des trottoirs et des caniveaux. Mais c’est parce que je considère les rues du point de vue de ma culture. Il y a tant d’endroits dans le monde qui n’ont pas de trottoirs où de caniveaux où même les rues pavées. Je considère comme acquis que tout le monde en a mais ce n’est pas le cas. Il faut même prendre le temps en considération. Il y a quelques siècles ma culture n’avait pas de bonnes rues pavées ni le système de caniveaux que nous avons aujourd’hui. Cette idée met tout en perspective. C’est étonnant que quelque chose d’aussi quotidien que les rues puisse être si complexe quand on les analyse selon un dans le cadre d’espace. 
Shannon 


« La rue » et « La ville »



            Avant d’essayer de définir la rue et comment elle fonctionne dans une société, il faut, selon Georges Perec, commencer avec les définitions et caractéristiques concrètes. Qu’est-ce que c’est qu’une rue ? Est-ce que les bâtiments font partie de la rue ou c’est juste la chaussée et le trottoir ? Seulement la chaussée ? Perec définit sa rue à Paris en observant tous les détails concrets. Selon lui, la rue est un espace partagé qui n’appartient à personne. En principe, c’est vrai ; mais en même temps, il reste un certain sentiment de possession. La ville, ou le gouvernement, possède les rues à l’intérieur de ses limites. Et aussi, les gens qui habitent dans une rue sont souvent considérés comme les propriétaires de cette rue : c’est leur rue. Mais oui, tout le monde dans la rue doit la partager en utilisant certains systèmes fixes afin de maintenir la sécurité et l’efficacité. Mais les systèmes qui semblent très simples—comme les feux—sont en réalité, vraiment complexes quand on considère la synchronisation et le mouvement de la circulation. Selon cette description de Perec, les rues sont comme des petits écosystèmes.

            La plupart de sa description ne concerne pas les gens. Mais un moment que j’ai trouvé vraiment intéressant, c’est la liste des opérations qu’un conducteur fait pour acheter des fruits. L’observation est vraiment détaillée. Franchement, je pense que ça serait vraiment difficile de regarder les gens qui passent dans la rue sans juger. Mais Perec fait des groupes (les personnes du quartier, les touristes, etc.) au lieu d’examiner les individus. On peut voir dans son écriture que Perec a des difficultés. Il remarque seulement les choses insolites et particulières, mais c’est tout à fait normal. J’admire la manière dans laquelle Perec fixe son regard ; il est vraiment dédié à la simplicité—l’exercice avec les douze lieux différents est presque fou, mais admirable pareillement. Dans le premier travail pour ce cours, je pense que je trouverai l’expérience difficile car ce n’est pas un exercice d’émotions. Je trouve, dans mon écriture personnelle, que mes observations sont plutôt des réactions sur ce que je vois ou sur mes expériences. Ça Cela  va être intéressant d’essayer juste d’observer (mais précisément).

            J’aime comment Perec reconnait la fluidité de la ville, comment elle change avec le temps. Même dans la période d’une génération, une ville peut changer complètement. Donc dans quelques siècles...c’est presque inimaginable. Selon Perec, les villes sont le centre de nos vies. Et puis il écrit, « Il n’y a rien d’inhumain dans une ville, sinon notre propre humanité ». Cette phrase m’a frappée la première fois que je l’ai lue. Je ne suis pas sûre, mais je crois qu’il dit que la seule chose inhumaine dans une ville est notre humanité. Je ne sais pas comment l’humanité peut être inhumaine. Peut-être nous ne sommes que nos créations, les bâtiments, les rues, les monuments. Je dois continuer à penser sur cette phrase. La partie qui discute la ville étrangère est vraiment semblable à mon expérience ici à Aix. Je suis en train de prendre possession de cette ville. Je me souviens de mes pas hésitants et mes regards sans direction. C’est un processus lent et j’ai beaucoup plus à découvrir. Mais, au moins, je commence à être confortable dans cet espace étranger. 

Morgan


La Rue dans La Ville

Perec a plus qu'assez de bien de nombreuses bonnes idées et commentaires dans chaque chapitre de Espèces d’espaces ; « La rue » et « La ville ».  Il écrit beaucoup de choses auxquelles je n’avais jamais pensé avant.  Il écrit avec beaucoup de détails sur des choses que je n'avais jamais pensé à analyser comme une rue ou un lit ou une page.  C’est intéressant que Perec puisse prendre une petite chose, comme un arbre dans la rue, et le discuter en grands détails.  Je pense que ce livre est en partie un manuel pour enseigner à quelqu’un la façon de déterminer ou d’explorer les espaces différents.

Dans « La rue », Perec affirme que l'alignement des immeubles est très compliqué de même que l'alignement des rues et la complexité du numérotage des maisons.  Je ne me suis jamais rendu compte que toutes les rues sont connectées pour créer un espace unifié ; les rues raccordent le monde.  Quand il demande que vous décriviez la rue, je me suis rendu compte qu’il veut que l’on ouvre les yeux.  Nous avons besoin de voir le monde, parce que si nous ne le faisons pas alors nous ne pourrons jamais le comprendre entièrement.  La description de ce qu'un véhicule fait a beaucoup plus d'options qu'on pourrait penser. Il y a beaucoup d'actions qui se déroulent simultanément.

Dans « La ville », Perec pense qu’il faut que nous fassions  « …l’inventaire de ce que l’on voit » (119) afin de définir le mot : la ville.  La citation : « Ne pas essayer trop vite de trouver une définition de la ville ; c’est beaucoup trop gros, on a toutes les chances de se tromper » (119) est très intéressante parce que Perec donne une explication pour presque le reste des mots dans son livre.  Comment l'odeur d'une ville en face de l'océan voyage d'Europe en Amérique ?  Comment déterminez-vous l’âme d’une ville ?  Pourquoi avez-vous besoin de déterminer l'âme d'une ville ?  Après ce chapitre, « La ville », je veux juste les réponses à toutes ces nouvelles questions dans mon esprit.  Je suis reconnaissante que je vis dans une ville comme Aix, afin de pouvoir utiliser certaines de ces techniques mieux améliorer mon expérience.  « Il n'y a rien d'inhumain dans une ville… » (122).

Sophie 


Espèces d’Espaces

Les chapitres « la rue » et « la ville » sont très intéressants, je n’ai jamais pensé sur les rues dans le détail de la vie.  L’auteur parle des bâtiments qui devraient être alignés les uns à côté des autres et leur alignement détermine le type de rue.  Les rues sont comment les maisons s’identifient.  Ce qui est intéressant c’est la façon dont l’auteur dit que les maisons appartiennent à des personnes, mais les rues n’appartiennent à personne.   Sur chaque rue il y a des zones désignées pour la conduite et la marche et tout le monde y adhère, mais il y a des cas particuliers où la rue ne permet pas de voitures où vice versa.  Chaque rue est unique et a des règles différentes.  J’ai aimé le passage, « Pendant plusieurs siècles, il n’y eut qu’un seul caniveau et il se trouvait au milieu de la chaussée, mais l’on considère que le système actuel est mieux adapté (97) ».  Je pense que c’est intéressant parce que le temps que l’humanité a progressé, la gouttière a été adaptée.   Cela va de pair avec ce que nous avons discuté en classe sur la façon dont l’espace est partout, mais il est en constante évolution.
L’autre chapitre sur la ville était très intéressant parce que l’auteur est allé dans les détails sur la façon dont nous ne devrions pas essayer de définir une ville parce que c’est trop grand et signifie quelque chose de diffèrent pour chaque personne donc il ne peut y avoir une définition concrète. Il est intéressant de réfléchir à la façon dont la ville utilise son espace ou pourquoi l’espace se trouve où il est.  L’auteur parle de comment nous devenons très confortables et familiers avec nos villes et elles deviennent une partie de qui nous sommes, c’est notre espace.  Cela remonte renvoie à notre discussion en classe sur l’espace et la façon dont nous vivons à l’intérieur et comment nous les utilisons et comment chacun voit l’espace différemment.  
Hannah

« La Rue » et « La Ville »
Je suis très contente de ne pas lire ce livre à haute voix, au deuxième paragraphe du chapitre La Rue, il y avait seulement deux phrases dans tout le passage, je pense qu’il l’a fait pour représenter une rue, la façon dans laquelle une rue continue pour les grandes distances.   Dans tout le livre, chaque chapitre ressemble à l’espace de qu’il dont il a parlé.  Les mots écrit dans ce chapitre font la même chose.
Par Dans tous mes moments passés en France j’ai souvent vu le mot « bis » nommer une rue.  Pendant que je lisais le chapitre, l’auteur a encore utilisé le mot « bis » pour nommer une rue.    Je suis curieuse de savoir s’il y a une importance associée avec ce nom. J’ai aussi que noté que dans le chapitre il y avait une grande différence entre les rues aux Etats-Unis et en France, d’abord, il a dit qu’il n’y avait pas d’arbres dans la rue en France, aux Etats-Unis il y en avait plusieurs, de chaque côté de la rue d’une part, dans le centre d’autre part.  Crée ca Cela crée une cloison entre la circulation  à gauche et à droite.
              J’ai un commentaire pour une phrase, à la page 100 Perec a dit, « La rue : essayer de décrire la rue, de quoi c’est fait, à quoi ça sert.  Les gens dans la rue. Les voitures. Quel genre de voitures ? » (page 100). Quand j’essaye de décrire la rue je pense à la terre, à son état, à son âge, à sa couleur, ect. etc. Je ne pense pas aux gens et seulement de temps en temps je regarde bien les voitures, normalement seulement si elle est vraiment chic ou vraiment en mauvais état.  Il décrit plutôt les plaques de voiture, il m’a fait pensé à mon enfance, pendant les voyages en voiture avec ma famille, je regardais tout le temps des les plaques et leur origine.
            Quand j’ai lu le chapitre La Ville, le troisième passage, à la page 121 je l’ai trouvé très intéressant, lorsqu’il a dit que tous les quartiers chics d’une villes sont situés loin de la mer parce que le vent y souffle.
            À la fin du chapitre il a parlé des villes étrangères, il m’a fait penser à la première fois où je suis dans une nouvelle ville. Si on fait une comparaison entre le premier jour là et les jours après, la même ville semble complétement différente. Il y a beaucoup de choses à regarder au premier regard par exemple au début peut être qu’on regarde toutes les fleurs qui sont accrochées  aux fenêtres et on manque la fontaine dans le centre de la rue, donc la prochaine fois le lecteur viendra le lendemain avec une perspective complètement différente. 
AliciaRose

dimanche 22 septembre 2013

UN PIQUE-NIQUE AU PARC RAMBOT, jeudi 19 septembre.

Nous profitons des derniers beaux jours pour aller pique-niquer dans un parc à proximité de l'Institut. Les étudiants ont été séparés en 3 groupes ayant chacun pour mission d'acheter un type d'ingrédient pour les autres sur le marché d'Aix-en-Provence : qui le fromage, qui les fruits et légumes, qui le pain et les jus de fruit, la charcuterie, les olives... un pique-nique tout en français : il s'agit de prendre l'habitude de continuer à parler français hors de l'espace des classes.  Rester  le plus possible en état d'immersion linguistique et culturelle. 





























Un joli de moment de convivialité...

LE REGARD SUR L'ESPACE, lundi 16 septembre

Nous faisons un exercice inspiré par le dramaturge Augusto Boal pour explorer l'espace de notre classe ; la salle Zola. Une occasion de confronter nos regards : oui, chacun de nous a un regard différent ET oui, nous partageons le même espace : un espace qui existe en lui-même, a une certaine réalité.

Une expérience concrète que nous pouvons mettre en relation avec le texte de l'anthropologue Raymonde Carroll ("Évidences Invisibles") qui nous conseille comment adopter "le bon positionnement" pour rencontrer l'autre ; texte, que nous avons étudié et longuement discuté dans le séminaire



Suite à l'expérience proposée, les étudiants dessinent leur "regard" sur l'espace qu'est notre classe.


Nous analysons ensuite les différentes propositions du groupe : différences et signes récurrents. 
Oui, nous avons des regards différents sur l'espace mais s'agit-il du même espace ? 

LE GOÛT DE L'ORIENT, jeudi 12 septembre

Notre classe débute son séminaire du French Honors Program par une visite de l'exposition "Le Goût de l'Orient" à la Galerie Zola de la Cité du Livre, Bibliothèque Méjanes.




Il s'agit pour nous de commencer une réflexion qui nous guidera tout au long du semestre : 


Qu'est-ce que 

"RENCONTRER L'AUTRE ? 

RENCONTRER UNE AUTRE CULTURE ?"

Tous les auteurs, artistes et écrivains que nous rencontrerons et étudierons dans notre séminaire, toutes les activités que nous ferons en dehors de la classe,  viseront à nous aider à répondre à ces simples questions. Le regard, les perspectives des autres pourront ainsi enrichir et nous aider à construire notre propre regard.


En route vers la bibliothèque Méjanes, devant le Pavillon NOir (Centre Chorégraphique National)






Notre jeune guide nous présente des scientifiques, linguistes, botanistes... originaires de la région qui ont participé à la découverte des langues et cultures orientales

















Beaucoup d'objets, céramiques, livres très beaux